Elle est constatée lorsque l'état de santé du salarié, résultant d'une maladie ou d'un accident non professionnel ou d'une usure prématurée de son organisme, justifie une réduction durable de sa capacité de travail ou de gain (au-moins des deux tiers). Il existe trois catégories d'invalidité, déterminées en fonction de la capacité de travail restante du salarié.
Dans ce cas, une pension est attribuée au salarié par la Sécurité sociale : son montant dépend de la catégorie d'invalidité dans laquelle le médecin conseil a classé le salarié (30 % ou 50 % du salaire brut calculé sur les 10 meilleures années).
Attention : l'invalidité ne doit pas être confondue avec l'inaptitude physique du salarié. L'invalidité n'a aucune incidence directe sur le contrat de travail.
Une visite médicale de reprise doit être initiée par l'employeur dès qu'il est informé du classement en invalidité du salarié, sauf si celui-ci manifeste sa volonté de ne pas reprendre le travail : seul le médecin du travail est alors habilité à se prononcer sur la capacité du salarié à tenir son poste de travail en fonction de son état de santé. Lors de cette visite, le médecin du travail peut préconiser des mesures individuelles d'aménagement, d'adaptation, de transformation du poste ou des mesures d'aménagement du temps de travail.
Le salarié fait la demande de pension d'invalidité auprès de sa Caisse Primaire d'Assurance Maladie, accompagnée ou non d'un certificat de son médecin. Un formulaire de demande est disponible sur www.ameli.fr.
Une pension d'invalidité est toujours attribuée à titre provisoire. Elle peut être modifiée ou suspendue si l'état de santé du bénéficiaire évolue, ou si la règle de cumul de ses revenus (pension + salaire) n'est plus respectée.
Le salarié peut s'adresser à l'assistant de service sociale de son centre ACMS pour toute question ou pour l'aider à constituer sa demande.
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