Usine, chantier, open space, salle de concert… Quel que soit votre lieu de travail, vous êtes exposé à des sons. Lorsqu’un son devient gênant, pénible ou lorsque le niveau du son devient nocif pour l’oreille, on parle de bruit. Ce risque, trop souvent sous-estimé, concerne plus de trois millions de salariés en France.
La réglementation impose qu’un salarié ne puisse être exposé à un bruit de 80 décibels (dB) et plus sur une durée de 8 heures, sans protection efficace. L’exposition – même de courte durée – à un niveau supérieur à 130 décibels est, quant à elle, très dangereuse.
En milieu professionnel, une action de prévention doit donc être initiée dès que l’exposition moyenne sur une journée de 8 heures atteint 80 dB.
« Si vous devez élever la voix pour vous faire entendre, le niveau de bruit est assez élevé pour entraîner une perte de l’audition. » (Extrait de notre plaquette « L’oreille, l’audition ».)
Le bruit et les nuisances sonores constituent un risque professionnel s’ils sont excessifs. Ils peuvent avoir des effets plus ou moins graves sur la santé du travailleur exposé :
Plusieurs mesures collectives peuvent être mises en place pour réduire le risque du bruit :
Lorsque les mesures collectives ne suffisent pas, des mesures de prévention individuelle devront être mises en oeuvre. Selon l’activité et le niveau sonore auquel vous êtes exposé, des équipements de protection individuelle (EPI) antibruit peuvent être mis en place :
Le médecin du travail peut réaliser, en examen complémentaire, un examen audiométrique préventif de surveillance de l’audition du salarié. Celui-ci permet de détecter la sensibilité d’une personne au bruit et de faire des bilans des pertes auditives.