Au travail, les jeunes salariés recherchent bien-être, équilibre entre vies professionnelle et personnelle, sens et cohérence avec leurs valeurs. Découvrez comment agir en prévention pour leur santé mentale au travail et leur bonne intégration dans l’entreprise.
Depuis la crise sanitaire, le rapport au travail a profondément changé, en particulier pour les jeunes salariés. Ils recherchent bien-être, équilibre entre vies professionnelle et personnelle, sens et cohérence avec leurs valeurs, et ils plébiscitent le télétravail et les RTT avant les perspectives d’évolution.
Ils souhaitent un accompagnement de leur entreprise dans la préservation de leur santé physique ou psychologique tout en désirant un travail utile, en harmonie avec leurs valeurs. Ils sont à la recherche d’une relation de confiance avec leur hiérarchie, de retours positifs quant à leurs actions, de transparence et de mobilité.
Pour attirer et fidéliser les jeunes salariés dans l’entreprise, l’employeur a tout intérêt à créer des conditions de management et d’intégration bienveillantes et durables, où écoute, reconnaissance et accompagnement favorisent l’engagement et l’épanouissement professionnel. Découvrez les voies à explorer pour préserver la santé mentale au travail des jeunes salariés, réussir leur intégration et accompagner leurs parcours.
La flexibilité
La flexibilité au travail est souvent demandée par les jeunes collaborateurs dans l’objectif d’assurer un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Elle peut se concrétiser sous différentes formes :
Même si de nombreux bénéfices peuvent être ressentis par les salariés avec cette flexibilité, ces aménagements requièrent à minima, pour préserver la cohésion du collectif de travail :
Le sens des valeurs
Les jeunes sont à la recherche d’un travail qui ait un sens à leurs yeux, axé sur des valeurs telles que l’éthique, la responsabilité sociétale et l’impact positif. Selon une étude IPSOS réalisée en 2024 sur le rapport au travail de la “génération Z” (auprès d’un échantillon de 1000 individus, représentatif de la population française âgée de 18 à 28 ans), près des trois-quarts des 18-28 ans (74%) déclarent important ou primordial que les valeurs de l’entreprise soient en accord avec les leurs. Il est donc de l’intérêt des entreprises de les intégrer dans des projets d’intérêt communautaire ou environnemental conformes à leurs propres convictions.
Les possibilités de développement
Les jeunes ont soif d’apprendre et de progresser ; il est important de leur proposer des formations, des mentorats, des projets stimulants dans lesquels ils s’investissent pleinement. Ils sont prêts à changer de service ou même à s’expatrier pour saisir de nouvelles opportunités.
2. Créer un environnement de travail inclusif
Un environnement de travail inclusif se définit comme une entreprise qui offre la possibilité à une personne de s’intégrer pleinement, de prendre sa place au sein d’une équipe et d’exercer des responsabilités pour pouvoir être valorisée.
Comment y parvenir ?
Créer des synergies favorisant l’intelligence collective
La diffusion d’une culture d’entreprise valorisant la différence, la création d’équipes intergénérationnelles, multiculturelles et pluridisciplinaires fondées sur les complémentarités, l’organisation d’espaces de discussion pour confronter points de vue et méthodes de travail, ou encore le mentorat, sont autant de bonnes pratiques qui favorisent l’échange d’idées, l’innovation et la créativité des équipes.
Reconnaître les talents
3. Adapter le management aux attentes des jeunes
Faire le choix d’un management participatif
Impliquer les jeunes dans les décisions permet de renforcer leur engagement, tandis que les managers, à l’écoute des idées nouvelles, encouragent les initiatives. La pratique d’un “feed-back » constructif, valorisant les bonnes actions et comportements, favorise la motivation : rester encourageant, transparent et offrir des retours réguliers contribue à maintenir une dynamique positive au sein des équipes.
Promouvoir le bien-être au travail
4. Utiliser les nouvelles technologies
Les jeunes générations sont nées dans le monde numérique et attendent que les entreprises s’adaptent à cette réalité par l’intermédiaire :
5. Solliciter l’équipe de prévention de son centre ACMS
Dans l’objectif de favoriser le bien-être au travail de ses salariés, l’employeur peut solliciter l’équipe pluridisciplinaire de son centre ACMS, notamment l’ergonome et/ou le psychologue du travail, qui peuvent agir sur délégation du médecin du travail.
L’ergonome est le spécialiste des rapports entre le travailleur et son environnement. Il analyse l’activité réelle par des observations et des entretiens, et il établit des recommandations pour améliorer les situations de travail en agissant notamment sur l’organisation.
Le psychologue du travail a un rôle de conseil et d’accompagnement dans la prévention des risques psychosociaux (RPS). Il identifie et analyse les facteurs de RPS à travers des observations des situations de travail, l’animation de groupes de travail, et il élabore et propose des plans d’action.
6. Participer à un atelier d’information et de prévention de l’ACMS sur le management à distance
Nous proposons à nos adhérents un atelier d’information et de prévention (AIP) consacré au management à distance. Il permet à l’employeur ou à ses managers de recevoir des conseils dans la mise en place d’une organisation du travail incluant du télétravail.
Inscrivez-vous !
https://www.acms.asso.fr/ateliers/atelier-management-a-distance/
Vous avez besoin de conseils personnalisés pour protéger la santé mentale de vos salariés et tout spécialement celle des jeunes travailleurs qui entrent dans votre entreprise ? Contactez votre centre ACMS !
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